Le tube du 23 août 2010
Simple Minds - Don't You (Forget About Me)
Simple Minds est un groupe écossais de New Wave et de Rock, fondé en 1975 et baptisé ainsi en 1977. Sa popularité internationale a culminé du milieu des années 1980 jusqu'au début des années 1990. Il est connu du grand public pour sa participation à la bande originale du film Breakfast Club avec le tube "Don't You (Forget About Me)" en 1985, classé n°1 aux États-Unis. Les membres qui lui sont indissociables sont Jim Kerr et Charlie Burchill, fondateurs et toujours présents à ce jour.
Les débuts
Les Simple Minds, qui tirent leur nom de la chanson de David Bowie "The Jean Genie" ("He's so simple minded he can't drive his module"), se sont formés à Glasgow en pleine mouvance punk sous le nom Johnny & The Self-Abusers (un seul 45 tours). Après deux albums très influencés par Bowie (Life In A Day et Real To Real Cacophony, tous deux sortis en 1979) leur new-wave devient plus froide et plus expérimentale (Empires And Dance en 1980), puis de plus en plus dansante (Sons and Fascination / Sister Feelings Call en 1981, sorti d'abord sous la forme de deux albums simultanés, puis réédité en un seul CD quelques années plus tard... amputé de quelques titres). A cette époque, des chansons comme "The American" et "Love song" leur offrent un début de notoriété au Royaume-Uni et en Europe, et connaissent surtout le succès en Océanie (notamment en Australie), où le groupe devient rapidement célèbre.
Dix ans de succès (1982-1992)
Puis le groupe connaît véritablement le succès international et atteint sa maturité avec l'album New Gold Dream (81,82,83,84) qui sort en 1982, et qui lui permet d'obtenir la reconnaissance du public européen (et intéresse de plus en plus le marché américain), accompagnée de ses premiers vrais tubes (comme "Promised you a miracle"). Ce succès est confirmé deux ans plus tard avec l'abum Sparkle in the Rain, plus orienté rock, et son tube "Waterfront" (n°1 en Nouvelle-Zélande par exemple).
Mais c'est en 1985/1986 que ce succès atteint son point culminant avec plusieurs hits mondiaux comme par exemple "Don't you..." (BO de Breakfast Club) et "Alive and kicking" (extrait de leur album Once Upon a Time qui sort fin 1985, et qui reste à ce jour leur plus gros succès), faisant de Jim Kerr et ses acolytes un groupe à stades. Durant cette période, et à l'instar de U2, Simple Minds se distingue par son engagement humanitaire voire politique. Il participe notamment au Live Aid de 1985, puis compose deux titres phares (et tubes) de l'album Street Fighting Years (qui paraît en 1989) évoquant cet engagement, "Mandela Day" et "Belfast Child", le premier sur la situation alors polémique en Afrique du Sud, et le deuxième sur les tensions communautaires en Irlande.
En 1991, sort l'album Real Life, qui même s'il rencontre encore un succès important (notamment en Europe), avec ses tubes "Let there be love" et "See the lights" (dernier Top 40 du groupe aux USA), se révèle moins marquant que ses prédécesseurs, signant alors l'arrêt du phénomène Simple Minds. En 1992 sort la compilation Glittering Prize, qui marche encore bien ; mais une désaffection durable du public et de la critique s'installe pour de bon, Simple Minds étant alors connoté "années 1980" et démodé...
L'après succès
Une période de moindre succès voire de confidentialité apparaît alors ; cependant, le groupe négocie le virage sans problème majeur, connaissant même un court regain de popularité en 1995 avec l'album Good News from the Next World, et s'attachant à une atmosphère plus intimiste, puis à un retour à un son plus expérimental, à l'instar de Néapolis sorti en 1998.
Le groupe revient en septembre 2005 avec un nouvel album baptisé Black & White 050505 qui se veut un retour au son de la gloire, tout en apportant des sonorités nouvelles.
Le dernier album, Graffiti Soul, sorti en mai 2009, album qui se veut résolument plus rock et énergique, permet au groupe de renouer avec le succès auprès des fans et critiques en se classant directement 10ème dans les classements des charts anglais dès sa sortie.
